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lundi 4 mai 2015

Le Psaume 2 (6)

Le Psaume 2 (6)

Nous sommes de l’Église et avec l’Église, ce qu’il y a de permanent puisque éternel : « Les portes de l’Hadès ne l’emporteront pas sur elle » (Matthieu 16, 18). C’est une promesse sur laquelle Dieu ne reviendra jamais, nous en avons la pleine assurance. L’histoire des vingt siècles de christianisme est là pour le prouver de façon éclatante à l’encontre de toutes les entreprises de démolition de l’Église qui n’ont pas manqué, et qui resurgissent régulièrement de la part de gens proprement aveuglés par leur haine de Dieu, par les œillères qu’ils se mettent eux-mêmes et qui les empêchent de voir la vérité en face. Et comme ils ne veulent pas venir à résipiscence,(lire la suite) ils ne pensent pas le moins du monde à se déjuger, le Seigneur « leur parle dans sa colère et dans sa fureur il les épouvante » (Psaume 2, 5). Pour Eusèbe de Césarée, sa colère est le temps du jugement, ce jugement à venir, d’abord en particulier quand chacun meurt et se retrouve face à face avec le Dieu trinitaire dont il devra bien à ce moment-là reconnaître l’existence et la majesté ; puis à la fin des temps quand toute l’histoire sera récapitulée et que le Fils de l’homme venant dans sa gloire, escorté de tous les anges, « rendra à chacun selon ses œuvres » (Matthieu 16, 27). Or, « c’est chose effroyable que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10, 31). Car, déclare le Tout-Puissant, « quand j’affilerai mon glaive fulgurant et que ma main saisira le jugement, je tirerai vengeance de mes ennemis, et je paierai de retour ceux qui me haïssent. […] Le Seigneur tire vengeance de ses adversaires, et il fait l’expiation pour la terre de son peuple » (Deutéronome 32, 41.43). Cela n’est pas dit en l’air. La menace est bien réelle. Que restera-t-il de toute la puissance dont les gouvernants ont si mal usé ? « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, elle qui a abreuvé toutes les nations du vin de son impudicité » (Apocalypse 14, 8). Elle est balayée, « et moi, j’ai établi mon roi sur Sion, sur ma montagne sainte » (Psaume 2, 6), ce roi dont précisément, poussés par l’exemple pitoyable de leurs responsables politiques, les nations crient : « Nous ne voulons pas qu’il règne sur nous » (Luc 19, 14). « Il est venu chez lui [au milieu de son peuple, de ce peuple qu’il s’était choisi de longue date et qu’il avait pourtant préparé par ses prophètes], et les siens ne l’ont pas reçu » (Jean 1, 11). Eh bien ! Si, justement, il règnera, « et son règne n’aura pas de fin » (Luc 1, 33), contrairement à celui des autorités d’ici-bas. Au Messie il « fut donné souveraineté, gloire et règne : tous peuples, nations et langues le servent. Son empire est un empire éternel qui ne passera pas et son règne ne sera jamais supprimé » (Daniel 7, 14). Et ce royaume de Dieu, il ne se trouve ni dans « le manger et le boire [ni dans le sexe, le pouvoir, l’argent, la réussite matérielle et les acclamations frénétiques des peuples serviles] : il est justice, paix et joie dans l’Esprit Saint » (Romains 14, 17). (à suivre…)

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